vendredi 27 février 2009

Mythologie viking

Le fantastique se marie très bien avec la mythologie. Beaucoup d'auteurs se penchent sur les mythes grecs. Pour ma part, dans le roman "Sandie", toujours dans une logique d'appel du grand Nord, j'ai eu recours à la mythologie nordique. De plus, implanter le polythéisme dans la Flandre catholique, jouait sur les contrastes, mais aussi apportait une sorte de démocratie religieuse, où le monothéisme hégémonique laissait la place à une alternative. Je fais entrer en scène Odin, mais surtout Thor, avec qui je m'autorise certaines libertés, notamment en lui léguant le commandement des vents les plus extrêmes. Le coeur de l'histoire est un village englouti par les sables lors d'une exceptionnelle tempête. Les mythes nordiques avec tous leurs cortèges de légendes à propos des mondes les plus septentrionaux, avaient toute leur place dans le roman, et un rôle primordial à jouer.
Pour ce qui concerne la mythologie nordique, on clique ici.

samedi 21 février 2009

Les Vikings


Écrire un roman se déroulant sur les bords de la mer du Nord, amène tout naturellement à se tourner vers les contrées septentrionales. Le monde des Vikings, leurs us et coutumes, n'ont pu qu’attirer mon attention, et c’est ainsi que j’ai associé une partie de la Flandre maritime à cette civilisation. Historiquement incorrect ? Sans doute pas tant que ça, en tout cas fortement intéressant d’un point de vue littéraire.
Il existe pas mal de sites intéressants sur les Vikings mais on peut cliquer ici.
Puis, place à quelques images maintenant.

vendredi 13 février 2009

La pêche à la crevette


Au début du roman, il est fait état d'un village dont les habitants pratiquent la la pêche à la crevette. C'est une pêche traditionnelle sur le littoral de la Manche ou de la mer du Nord. Dans le roman situé au XIXème siècle, il s'agit principalement de femmes qui utilisent un "haveneau", un large filet muni d'un long manche. Mais la pêche avec un cheval tirant le filet existait également au 19ème siècle, et existe encore de nos jours. Voici donc un petit film à ce sujet qui nous sort bien sûr du XIXème, mais guère d'une ambiance à la fois bucolique et maritime, et qui fleure bon la tradition intemporelle.

samedi 7 février 2009

Le manuscrit de Walter Ashleigh

En amont de "Sandie", je vais présenter ma nouvelle "Le manuscrit de Walter Ashleigh". Cette nouvelle a constitué mes premiers pas dans le fantastique XIXème siècle. Alors j'y ai mis tous les ingrédients nécessaires. Tout d'abord, j'ai évoqué Mary Shelley, Bram Stoker, Frankenstein, Dracula, mais aussi Charles Dickens, parfait écrivain du XIXème. Il faut dire que j'avais choisi Boulogne-sur-Mer comme décor à la nouvelle. Or, Dickens a entretenu une relation privilégiée avec cette ville. Ainsi a-t-il séjourné au château des Moulineaux, qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel lycée Mariette, où j'ai passé quelques années de mon adolescence et du début de l'âge adulte. D'ailleurs, si ce lycée est domicilié dans la rue de Beaurepaire, l'entrée des élèves se fait par la rue Charles Dickens qui lui est perpendiculaire. Le passage de l'écrivain anglais a donc bien été marquant.
Je dois dire que j'ai choisi Boulogne compte tenu de sa proximité avec l'Angleterre, nation du fantastique XIXème par excellence, et tout particulièrement des ambiances gothiques. Ainsi, j'ai tenu à obtenir une transposition hexagonale de poncifs incontournables.
Je rappellerai que le texte a été publié dans le Calepin Jaune numéro 11, dont il reste quelques exemplaires, à commander en se rendant sur le site du fanzine (colonne de gauche).


Il existe une falaise entre la ville de Boulogne-sur-Mer et la station balnéaire de Wimereux. Celle-ci est appelée "la pointe de la crêche". Et cela constitue un monde, un univers à part, battu par les vents et les marées, c'est une sorte de no man's land, tout à fait approprié au fantastique.



Photo Régine Vast
Les vestiges d'un ancien fort incrustés dans le corps même de la falaise, comme on peut voir ci-dessous, n'a pu que faire surgir dans mon imagination le manoir de Walter Ashleigh, d'autant que sur la photo, on distingue un vague oiseau, qui est en fait une mouette, mais pourrait être tout aussi bien l'un de ces rapaces maléfiques que les récits de fantastique se plaisent à mettre en scène.



Photo Régine Vast


Ainsi le décor était planté, et l'histoire coula de source : celle d'un écrivain qui acquiert chèrement son talent, et en retrour se laisse accaparer et même dépasser par sa création littéraire, tout comme le docteur Frankenstein par sa créature.

Maintenant place à la lecture en cliquant ici même.

Qui êtes-vous ?

"Tall ships", complainte de marins et tempête en Manche