samedi 28 mars 2009

La Bella Cubana

"La Bella Cubana" de Jose White, compositeur Afro-Cubain du XIXème. Musique subtile et délicate qui accompagne un clip sur la plage de Berck-sur-Mer, ma ville natale. En ce 28 mars, jour justement de ma naissance, je me devais d'honorer ces lieux si ressemblants à la Flandre maritime, le décor du roman "Sandie". De plus, quel régal de se jouer des contrastes entre le Sud et Septentrion, Cuba et Berck-sur-Mer, le monde marin sans frontières, multiculturel, uni dans la passion d'une entité insaisissable que l'on appelle mer et parfois océan.

jeudi 26 mars 2009

Le chat du marin



Le chat est par définition l'animal de prédilection des littératures de l'imaginaire. Il tient sa place aussi bien dans le polar, que la science-fiction, le fantastique, la fantasy, le merveilleux.
Source d'inspiration universelle, il peut être d'une grande aide dans l'élaboration de récits. Ainsi en est-il de mes 4 chats, dont par exemple, Yoko, ici croqué, un adorable gouttière blanc et tigré, qui porte bien haut un prénom féminin japonnais, non par erreur ou ambiguïté, mais par une évidence d'esthétisme de bon aloi.


Dans la nouvelle "Le chat du marin", il est question d'un chat Siamois, exotisme et invitation au voyage obligent.
J'ai bâti un récit fantastique autour des pouvoirs du chat que j'ai exacerbés pour les besoins de l'histoire.
Cette histoire est d'essence baudelairienne, non pas seulement à cause de la présence d'un chat, mais, compte tenu du poème de la note précédente, du ciel bas et lourd que l'on peut rencontrer dans les régions du Nord. Pour cette histoire j'ai pris comme source d'inspiration environnementale, la ville d'Aire-sur-la-Lys dans le Pas-de-Calais. Contexte propre à Bernanos avec son "Sous le soleil de Satan". Un soleil comme émergeant d'un ciel bas et lourd justement.
Il est un coin de la ville d'Aire-sur-la-Lys, qui est très exactement celui de son cimetière, tout à fait source d'inspiration. Avec, partant du cimetière, un chemin à travers champs, rejoignant une zone boisée, presque forestières, le tout agrémenté de la présence d'un petit lac. Le décor était planté, et il suffisait d'y ajouter une sorte de manoir, une maison de maître... ensuite venait l'histoire.
Dans cette nouvelle se déroulant à bon escient au XIXème siècle, j'ai peut-être pris un peu de liberté avec la ville d'Aire-sur-la-Lys, en l'affublant d'un quartier qui fleure bon la bagatelle. Peut-être n'y a-t-il jamais eu un tel quartier dans cette ville, ni au XIXème, ni en d'autres temps ? Mais qu'importe, l'imaginaire fait toujours force de loi ; loi littéraire, entendons-nous bien.
Cette nouvelle a été publiée dans le Calepin Jaune numéro 13. Bien qu'ayant été lu et même relu par plusieurs personnes, ce textes est sorti avec quelques fautes. Fantaisies du visuel, ou pouvoir de captation du récit qui amoindrit la vigilance... allez savoir.
Donc, toutes celles et ceux possédant un exemplaire de ce numéro 13 du Calepin Jaune, peuvent-ils se targuer de receler un collector avec "Un chat du marin" nimbé de sublimes fautes et même de coquilles.
En tout cas, pour tout le monde maintenant, voici une version qui se veut exemplaire, et c'est quand même mieux.
Et c'est en cliquant ici.

samedi 21 mars 2009

Spleen



Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle

Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,

Et que de l'horizon embrassant tout le cercle

Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;


Quand la terre est changée en un cachot humide,

l'Espérance, comme une chauve-souris,

S'en va battant les murs de son aile timide

Et se cognant la tête à des plafonds pourris;


Quand la pluie étalant ses immenses traînées

D'une vaste prison imite les barreaux,

Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,


Des cloches tout à coup sautent avec furie

Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,

Ainsi que des esprits errants et sans patrie

Qui se mettent à geindre opiniâtrement.


Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,

Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,

Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,

Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.


Les Fleurs du Mal, 1857

Ce texte, véritable hymne à la pesanteur, m'a inspiré ma nouvelle "Le chat du marin" que je mettrai en ligne la semaine prochaine. L'atmosphère qui y est dépeinte sied bien aux ambiances du Nord où se déroule l'histoire du "Chat du marin".

Un ciel bas, une atmosphère si particulière, l'essence baudelairienne dans toute sa subtilité.


vendredi 13 mars 2009

Bains de mer

Dans le roman "Sandie" je consacre la plus grande partie de l'épilogue au début du XXème siècle, à l'année 1901 notamment, et je cours jusqu'en 1914. Le début du XXème siècle, avec celui des bains de mer. La première photo concerne Malo-les-Bains, plage de Dunkerque dont je me suis inspiré dans le roman, après m'être également inspiré de la ville de Zuydcoote. Puis en dessous, vous avez la plage de Calais. Après les bords de la mer du Nord, ceux de la Manche : le contexte septentrional du roman.

vendredi 6 mars 2009

Diversion sur le char à voile

Photo Régine Vast

Cette photo a été prise sur la plage de Berck-sur-Mer le 10 mai 1998, vers 9 h du matin. Elle a quelque peu traîner depuis, d’où des traces et taches de toutes sortes.
Un roman qui se passe dans l’univers maritime, peut amener une diversion sur le char à voile. J’aurais pu le faire intervenir dans le roman puisqu’il se pratiquait déjà au XIXème siècle, et même plus tôt encore.
Alors, voici quelques images, contemporaines, celles-ci.

Qui êtes-vous ?

"Tall ships", complainte de marins et tempête en Manche