Le 5 avril 1860, une terrible tempête de sable engloutit entièrement le petit village de Duynzeele situé sur les bords de la mer du Nord. Le lendemain de la catastrophe, on retrouve le corps sans vie de Sandie Entwistle, une jeune fille dont la destinée bousculera tous les principes de la rationalité, au point de la faire revenir à la vie, et de servir de révélateur à des faits troublants dont l’origine remonte à plusieurs siècles. Sandie, créature mystérieuse, amènera le Dr Wilhem qui a croisé son destin, ainsi que Josef Belecz, un enquêteur bien singulier, dans les entrailles d’une dune, dans les mondes de l’Invisible.
L'absinthe, la Fée verte, et son aura sulfureux, est étroitement liée au XIXème. Dans le roman "Sandie", elle tient forcément sa place.
Accusé de mille maux, ce breuvage a donné lieu à moult interdits. Il rendrait fou, donnerait des hallucinations. Sans entrer dans les considérations médicales, avouons qu'il a sa place dans le fantastique, dans les distorsions du réel, et du quotidien métamorphosé. Pour en savoir plus sur l'absinthe, on clique ici.
Les Vikings se sont rendus en Islande, et c’est à ce titre que ce pays apparaît dans le roman « Sandie ». Aussi il me semble tout à fait approprié de présenter le groupe finlandais Nightwish, et son morceau « TheIslander », le bien nommé. Décor septentrional, les ambiances et la mythologie du grand Nord, avec son décorum, et un hymne à la mer et aux marins.
J'avais la vision de moines marchant pieds nus dans la neige. Qu'allais-je en faire ? Je les ai laissé marcher, continuer, puis ils sont arrivés à destination. Il s'agit tout autant d'une nouvelle fantastique que de science-fiction. Les moines androgynes aux crânes entièrement lisses, évoquent autant le bouddhisme que les personnages des comics de SF des années 50/60 restés si chers à mon esprit. Des sortes d'androïdes peut-être.
J'ai inscrit cette nouvelle dans le XIXème siècle et dans son esthétisme, ses croyances, ses superstitions, son irrationalité, son fanatisme même parfois.
Photo RégineVast
Un monde de neige, un monde de glace, me ramène inévitablement au souvenir de mon chat Zen, photographié ici le 1er février 2003. Un chat libre, sans crainte, affrontant tous les terrains, toutes les épreuves de la vie, d'un monde sans doute trop périlleux pour les chats. Il n'est pas rentré à la maison depuis le 8 janvier 2004. Reviendra-t-il encore ? Vers quelles contrées a-t-il vogué ? Lui seul le sait.
J'en reviens à la nouvelle "Matin de glace" que je vous invite à lire en cliquantici même.
Et pour apporter un peu d'esthétisme sonore, voici "Lithium" par le groupe Evanescence, avec un clip à l'ambiance en parfaite adéquation avec "Le matin de glace".
C’est assez curieux de découvrir un groupe portant le même nom que soi. C’est le cas avec VAST, qui signifie en fait Visual Audio Sensory Theater. Par ailleurs, ce groupe se compose principalement de l’auteur-compositeur et multi-instrumentiste Jon Grosby. Quoi qu’il en soit, il produit un rock progressif aux ambiances seyant parfaitement au fantastique, ce qui donne une raison de plus de le mettre sur ce blog.
Homme libre, toujours tu chériras la mer! La mer est ton miroir, tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais a plonger au sein de ton image; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets; Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; O mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le carnage et la mort, O lutteurs éternels, O frères implacables!
Charles Baudelaire
Toujours dans l'univers marin, avec cet hymne à l'incomparable et effervescente beauté de la mer, alter ego de l'Homme en recherche.