vendredi 26 décembre 2008

Contexte historique du roman




Choisir d’écrire un roman se déroulant au XIXème siècle implique bien sûr de choisir une période bien définie. Pour moi le Second Empire s’est imposé assez facilement. Il apparaît que c’est une période présentant diverses facettes, et la personnalité de Napoléon III n’y est pas étrangère. Le travail des historiens donnent des résultats assez opposés à propos de celui que ses détracteurs avaient surnommé « Badinguet ». Homme admirable pour certains, grand benêt pour d’autres, il existe peut-être en fait des espaces intermédiaires.
Quoi qu’il en soit, on peut retirer de cette époque, je pense, le meilleur comme le pire, et cet épisode de 18 années n’est pas sans présenter certaines similitudes avec des faits contemporains, ce qui rend encore la période choisie plus intéressante.
C’était en tout cas et en quelque sorte, une croisée des tendances et des mouvements. Car s’il existait des bonapartistes, l’opposition ne manquait pas dans le pays. Il y avait tout d’abord les républicains qui n’avaient pas pardonné à Napoléon III de s’être servi de la république, en l’occurrence la seconde, et du suffrage universel, pour remettre en place le régime impérial. Mais il y avait aussi les royalistes, ou monarchistes, nostalgiques de Louis-Philippe, ou carrément de Louis XVIII ou de Charles X. À cela il faut bien sûr ajouter les anarchistes, et ceux de plus en plus nombreux qui avaient lu les première œuvres de Karl Marx et étaient gagnés à ses idées.
Dans le roman, je décris bien évidemment ces tendances, et dans l’épilogue, je ne manque pas d’évoquer l’insurrection de la Commune de Paris, résultante logique de cela.
Le roman se déroule en gros de 1860 à 1869, soit pratiquement jusqu’aux confins du Second Empire.
J’y décris le pire pour les humbles, les laissés pour contre, le luxe pour les nantis, et les améliorations qui ont pu être apportées.








Car si le Second Empire a laissé sa trace dans la pierre, grâce au baron Haussmann qui a modelé un Paris quasiment intemporel, comme celui ci-dessus, on a assisté dans le domaine sanitaire, à la construction d’hôpitaux, tel l’hôpital maritime de Berck-sur-Mer (à l’époque hôpital Napoléon), inauguré le 8 juillet 1869 par l’Impératrice Eugénie, dont vous trouverez ci-dessous la reproduction, grâce à un document emprunté à l’excellent site « La petite histoire de Berck ».









Le milieu hospitalier joue par ailleurs un rôle important dans le roman, mais ce thème sera développé ultérieurement.

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"Tall ships", complainte de marins et tempête en Manche