jeudi 26 mars 2009

Le chat du marin



Le chat est par définition l'animal de prédilection des littératures de l'imaginaire. Il tient sa place aussi bien dans le polar, que la science-fiction, le fantastique, la fantasy, le merveilleux.
Source d'inspiration universelle, il peut être d'une grande aide dans l'élaboration de récits. Ainsi en est-il de mes 4 chats, dont par exemple, Yoko, ici croqué, un adorable gouttière blanc et tigré, qui porte bien haut un prénom féminin japonnais, non par erreur ou ambiguïté, mais par une évidence d'esthétisme de bon aloi.


Dans la nouvelle "Le chat du marin", il est question d'un chat Siamois, exotisme et invitation au voyage obligent.
J'ai bâti un récit fantastique autour des pouvoirs du chat que j'ai exacerbés pour les besoins de l'histoire.
Cette histoire est d'essence baudelairienne, non pas seulement à cause de la présence d'un chat, mais, compte tenu du poème de la note précédente, du ciel bas et lourd que l'on peut rencontrer dans les régions du Nord. Pour cette histoire j'ai pris comme source d'inspiration environnementale, la ville d'Aire-sur-la-Lys dans le Pas-de-Calais. Contexte propre à Bernanos avec son "Sous le soleil de Satan". Un soleil comme émergeant d'un ciel bas et lourd justement.
Il est un coin de la ville d'Aire-sur-la-Lys, qui est très exactement celui de son cimetière, tout à fait source d'inspiration. Avec, partant du cimetière, un chemin à travers champs, rejoignant une zone boisée, presque forestières, le tout agrémenté de la présence d'un petit lac. Le décor était planté, et il suffisait d'y ajouter une sorte de manoir, une maison de maître... ensuite venait l'histoire.
Dans cette nouvelle se déroulant à bon escient au XIXème siècle, j'ai peut-être pris un peu de liberté avec la ville d'Aire-sur-la-Lys, en l'affublant d'un quartier qui fleure bon la bagatelle. Peut-être n'y a-t-il jamais eu un tel quartier dans cette ville, ni au XIXème, ni en d'autres temps ? Mais qu'importe, l'imaginaire fait toujours force de loi ; loi littéraire, entendons-nous bien.
Cette nouvelle a été publiée dans le Calepin Jaune numéro 13. Bien qu'ayant été lu et même relu par plusieurs personnes, ce textes est sorti avec quelques fautes. Fantaisies du visuel, ou pouvoir de captation du récit qui amoindrit la vigilance... allez savoir.
Donc, toutes celles et ceux possédant un exemplaire de ce numéro 13 du Calepin Jaune, peuvent-ils se targuer de receler un collector avec "Un chat du marin" nimbé de sublimes fautes et même de coquilles.
En tout cas, pour tout le monde maintenant, voici une version qui se veut exemplaire, et c'est quand même mieux.
Et c'est en cliquant ici.

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"Tall ships", complainte de marins et tempête en Manche